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S
Ở GIÁO DỤC V
À ĐÀO T
ẠO
ĐẮK LẮK
ĐỀ CHÍNH THỨC
Đề thi gồm 07 trang + 1 phiếu trả lời
phần Nghe hiểu (Phần V) phát riêng.
KỲ THI CHỌN HỌC SINH GIỎI TỈNH NĂM HỌC 2011-2012
MÔN : TIẾNG PHÁP 12 - THPT
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Thời gian : 180 phút (gồm cả phần thi Nghe hiểu), không kể thời gian giao đề.
ĐIỂM CỦA TOÀN BÀI THI
GIÁM KHẢO 1
(Họ tên và chữ ký)
GIÁM KHẢO 2
(Họ tên và chữ ký) SỐ PHÁCH
B
ẰNG SỐ
B
ẰNG CHỮ
CE :
CL :
CF :
EE :
CO :
CHÚ Ý : - Thí sinh làm bài trên đề thi này, không được sử dụng tài liệu, kể cả từ điển.
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I. COMPRÉHENSION ÉCRITE [6 points]
Document 1 :
Lisez attentivement le document et répondez aux questions en cochant la bonne réponse (
), ou en
écrivant l’information demandée.
POLI TI QUE ALI MENTAI RE : L’AUTONOMI E DU SUD EN PÉRI L
I mport at ion de denrées aliment aires, monocult ure, OGM, . . . la
mondialisat ion rend dépendant s les pays du Sud.
L’aide humanit air e ne suf f it pas à lut t er cont r e la f aim dans le monde. La plupar t des pays en
développement pour r aient subvenir à leur s besoins : ils maît r isent l’agr icult ur e et l’élevage. Mais le
syst ème économique mondial ent r ave leur s st r uct ur es agr icoles, de pet it e t aille, qui pour r aient
garant ir leur aut onomie aliment air e. De nombr eux dir igeant s du Sud pr ivilégient , en ef f et , les
cult ur es d’expor t at ion qui per met t ent de gagner des devises ét r angèr es. Mais les paysans pr of it ent
r ar ement de ce gain … Cet t e pr oduct ion, vouée à l’expor t at ion, pose plusieur s pr oblèmes. Elle oblige
t out d’abor d les pays à se spécialiser dans la cult ur e d’un pr oduit unique à f or t pot ent iel
d’expor t at ion. Or , ces monocult ur es les r endent dépendant s des pr ix de ces pr oduit s sur le mar ché
int er nat ional. De plus, elle épuise les sols. Enf in, l’accent mis sur les cult ur es d’expor t at ion se f ait au
dét r iment des cult ur es vivr ièr es : les habit ant s n’ont plus de quoi se nour r ir . I ls sont alor s obligés
d’impor t er des denr ées aliment air es !
En Af r ique subsahar ienne, not amment au Mali ou au Camer oun, il r evient ainsi moins cher
d’achet er du lait en poudr e eur opéen, que celui des pr oduct eur s locaux ! Face à cet t e concur r ence, la
f ilièr e locale ne peut pas se développer . Et la sit uat ion pour r ait empir er si les f ut ur s Accords de
Par t enar iat Économique (APE), qui ont pour but d’ouvr ir encor e plus le marché af r icain aux pr oduit s
eur opéens, ét aient signés. L’Af r ique de l’Ouest est aussi envahie par les expor t at ions de poulet s
eur opéens congelés. Qu’impor t e si la chaîne du f r oid n’est d’ailleur s pas t ouj our s r espect ée ! Depuis
dix ans, les impor t at ions de poulet s augment ent de 20% chaque année t uant la f ilièr e locale ; il ne
r est e pr esque plus de pr oduct eur s au Sénégal, ni au Camer oun. Même scénar io avec le r iz. Pr oduit le
long du f leuve Sénégal gr âce à d’impor t ant s r éseaux d’ir r igat ion, ce r iz est t r ois f ois plus cher que
celui impor t é de Thaïlande.
Les agr icult eur s du Nord sur pr oduisent gr âce à leur s moyens t echnologiques, mais, sur t out ,
gr âce aux subvent ions. L’Eur ope et les Ét at s-Unis sont les plus pr ot ect eur s avec leur agr icult ur e.
Même lor sque l’Af r ique t ent e de j ouer le j eu de la compét it ivit é, par exemple en se spécialisant , elle