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Les relations cooperatives entre les acteurs du canal marketing: Une etude exploratoire au Vietnam

Chia sẻ: Vinh So Lax | Ngày: | Loại File: PDF | Số trang:27

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Cette communication présente les résultats de l’étude qualitative de nature exploratoire concernant l’analyse de la relation entre les producteurs et les distributeurs de produits de grande consommation dans le contexte des relations coopératives au Vietnam. Notre objectif est de définir et comprendre leurs relations afin de déterminer leur développement futur, les facteurs qui l’influencent et les déterminants de leur performance.

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Nội dung Text: Les relations cooperatives entre les acteurs du canal marketing: Une etude exploratoire au Vietnam

HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> LES RELATIONS COOPERATIVES ENTRE LES ACTEURS DU CANAL<br /> MARKETING : UNE ETUDE EXPLORATOIRE AU VIETNAM<br /> DANG Van My 1 - DO Ngoc My 2<br /> Résumé :<br /> Cette communication présente les résultats de l’étude qualitative de nature exploratoire<br /> concernant l’analyse de la relation entre les producteurs et les distributeurs de produits de grande<br /> consommation dans le contexte des relations coopératives au Vietnam. Notre objectif est de définir et<br /> comprendre leurs relations afin de déterminer leur développement futur, les facteurs qui l’influencent<br /> et les déterminants de leur performance.<br /> Mots-clés : canal marketing, confiance, engagement, marketing relationnel, relation<br /> coopérative,<br /> Abstract:<br /> This paper presents the results of an exploratory analysis of the development of cooperative<br /> relationships between producers and distributors of consumer products in particular case of Vietnam.<br /> Our goal is to define and understand these relationships and determine their future development, their<br /> influencing factors and the determinants of their performance.<br /> Key-words: marketing channel, commitment, trust, relationship marketing, cooperative<br /> relationship.<br /> <br /> <br /> Introduction<br /> Les facteurs de l'environnement d’économique national, sociodémographique, concurrentiel et<br /> légal ainsi que l'évolution des technologies de l'information et de la communication bouleversent les<br /> stratégies et les organisations des entreprises du secteur distributif. La concurrence sur le prix entre les<br /> distributeurs et la réduction des marges de commerce est conduite les acteurs de distribution à trouver<br /> une amélioration de leur façon d’affaire, à réduire les coûts pour gagner des gains de productivité<br /> (Dang, 2006). Les producteurs tentent de diversifier leur gamme de produits, de développer leurs<br /> marques de commerce et d’augmenter la qualité de leur produit et leur volume de vente. Ils<br /> réorganisent aussi leur canal marketing et réélaborent leur relation d’échange avec les distributeurs afin<br /> de détenir leur part de marche et d’augmenter leur productivité (Dang, 2006). De nombreuses<br /> entreprises à rechercher des nouveaux moyens pour atteindre et maintenir les avantages<br /> <br />                                                             <br /> 1&2: <br /> Université de Rennes 1 <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 186 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> concurrentielles et les performances de leurs systèmes grâce à des relations coopératives avec leurs<br /> partenaires du canal marketing (Buzzell et Ortmeyer, 1995; Frazier, 1999; Mentzer et al., 2000). Aussi,<br /> en raison de création des nouveaux marchés grâce à l’urbanisation du commerce, de changement des<br /> habitudes des consommateurs envers les grandes distributeurs, les acteurs du canal marketing mettent<br /> en place de développer des orientations stratégiques différentes, améliorent leur modèle d’affaire et<br /> cherchent à développer la façon performance de la relation avec les producteurs (Dang, 2006).<br /> Alors, les échanges entre les acteurs du canal marketing passent progressivement de<br /> transactionnels aux relationnels, ceux-ci sont perçus à élaborer des relations profondes et durables.<br /> L’échange relationnel est devenu un concept important développé dans la plupart des activités du<br /> marketing pour gérer de la relation et résoudre des conflits (Frazier, 1983; Dwyer, Schurr et Oh, 1987)<br /> afin de développer la relation coopérative. La relation coopérative contribue à augmenter les bénéfices<br /> de chaque partie et à améliorer leur satisfaction en mettant en place une relation de coopération<br /> (Skinner et al., 1992). Chaque acteur dépend aux autres pour avoir des performantes et pour obtenir des<br /> objectifs communs. De ce point de vue, on peut considère que la coopération est une activité<br /> économique importante, au même titre que le conflit et que la compétition (Mentzer et al., 2000). Gill<br /> et Allerheiligen, (1996) qui soulignent que les canaux ne peuvent donc fonctionner efficacement sans la<br /> coopération entre les membres. Chaque acteur peut obtenir beaucoup des bénéfices auprès des autres en<br /> coopérant plusieurs activités de fonctionnement du canal de marketing.<br /> L’objectif de cette communication est de décrire et d’analyser la relation entre les acteurs du<br /> canal marketing au Vietnam. Elle s'intéresse plus particulièrement aux déterminants des facteurs et aux<br /> formes de relations et leur évolution au cours des dernières années. Elle tient à répondre les questions<br /> suivantes : Pourquoi et comment la relation coopérative est-elle élaboré et développé entre les<br /> producteurs et les distributeurs de produits de grande consommation au Vietnam ? Quels sont les<br /> facteurs d’influencé au processus de la relation coopérative et les conditions nécessaires pour la mise<br /> en place dans la réalité?. Nous présenterons les résultats par une étude qualitative de manière<br /> exploratoire pour mieux comprendre les spécificités du contexte. Il sera les complétée ultérieurement<br /> par ensuite une etude quantitative afin de confirmer la validité du projet de recherche et la<br /> détermination de l’adaptions du modèle de développement de la relation coopérative entre les acteurs<br /> du canal marketing au Vietnam.<br /> 1. La littérature sur la relation coopérative entre les acteurs du canal marketing<br /> Depuis quelques années, les recherches en marketing ont montré l’importance du concept de<br /> relation entre client-fournisseur en général et entre les acteurs du canal marketing 3 en particulier<br /> (Morgan et Hunt, 1994 ; Ganesan, 1994). Cette relation est devenu une attention importante dans la<br />                                                             <br /> 3<br />  L’expression “canal marketing” traduit l’expression américaine marketing channel. Un canal marketing correspond a un <br /> circuit de distribution et de communication suivi par un produit (Cliquet et al., 2002 ; Jallais, 1997). Il rassemble tous les <br /> intermédiaires indépendants qui concourent à la mise d’un produit sur le marché. <br /> <br /> <br /> 187 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> recherche de la performance en analysant les fonctions économiques, les comportements des acteurs<br /> ainsi que les structures de gouvernance des échanges (Cliquet et al., 2006). Elle est largement<br /> envisagée par le milieu académique comme l’objet central à toute définition en marketing (Bagozzi,<br /> 1975b; Hunt, 1990). Aussi, l’échange transactionnel et l’échange relationnel façonnent-ils<br /> respectivement les relations dites transactionnelles et collaboratives (Anderson et Narus, 1990) en<br /> indiquant les facteurs influençant la situation dans laquelle se déroule l’échange d’une part et les<br /> comportements des acteurs durant l’échange d’autre part. La situation dans laquelle se déroule<br /> l’échange peut être caractérisée par la proximité des acteurs, la fréquence de l’échange, le degré<br /> d’interdépendance (Kumar et al., 1995 ; Chen et Paulraj, 2004) et l’orientation des relations dans le<br /> temps (Macneil, 1980; Dwyer et al., 1987).<br /> L’approche d’échange relationnelle et ses implications sur les comportements d’échange sont<br /> devenus des points importants dans la littérature sur les canaux de marketing (Dwyer et Oh, 1987;<br /> Heide et John, 1990). Les auteurs examinent les variables importantes de la relation et leur influence<br /> sur la complexité de l’échange (Stern et Reve, 1980; Dwyer, et al., 1987 ; Morgan et Hunt, 1994). Dans<br /> la plupart de ces travaux, la dépendance, le pouvoir, le conflit, la confiance relationnelle, la<br /> communication personnelle, l’engagement et le contrôle jouent un rôle central en raison de leur<br /> capacité à expliquer les comportements d’échanges, leurs effets et les développements de la relation à<br /> long terme.<br /> Il est alors important d’examiner les comportements coopératifs dans l’échange entre les acteurs<br /> du canal marketing. La coopération est considérée comme un composant nécessaire des relations<br /> (Skinner et al., 1992), un aspect important permettant aux acteurs d’atteindre leurs objectifs et de<br /> satisfaire davantage les consommateurs finaux (Stern et El-Ansary, 1992) et un des facteurs<br /> importantes pour développer des échanges relationnelles. Le développement de coopération est<br /> examinée dans la pratique parce qu’elle nécessite des actions concertées et engendre la réciprocité, la<br /> solidarité, l’échange d’information et l’honnêteté (Macneil, 1978) qui sont essentiels pour réaliser une<br /> relation d’échange (Andaleeb, 1995). La coopération est considérée comme une résolution du conflit et<br /> elle apparaît comme la solution la plus constructive du conflit (Filser, 1989). Elle est marquée par la<br /> volonté d’aboutir à l’augmentation de l’efficacité globale du système. Les comportements coopératifs<br /> sont souvent mesurés par des indicateurs comme l’action conjointe et la résolution des conflits tandis<br /> que la communication repose en grande partie sur le partage d’informations pertinentes (Kim, 1999 ;<br /> Chen et Paulraj, 2004 ; Wiertz et al., 2004). Le développement de la confiance dépend en grande partie<br /> de variables liées aux acteurs en présence dans les relations ainsi que le respect de la confidentialité des<br /> informations échangées (Moorman et al., 1993 ; Handfield et Bechtel, 2002).<br /> De nombreuses recherches empiriques sont complétés et précisés les antécédents des normes<br /> relationnelles dans les relations dyadiques. Elles permettent ainsi de mieux comprendre les<br /> déterminants de l’engagement (Morgan et Hunt, 1994), de l’orientation à long terme d’une relation<br /> (Ganesan, 1994), de la dépendance entre les partenaires (Lusch et Brown, 1996) et de la confiance<br /> <br /> <br /> 188 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> réciproque (Donney et Cannon, 1997) qui apparaissent comme des variables incontournables dans<br /> développement de la relation tant par ses aspects institutionnels qu’interpersonnels (Granovetter, 1985).<br /> La mise en oeuvre d’une approche relationnelle est considère comme une décision orientée vers la<br /> réalisation de certains objectifs entre les acteurs (Frazier, 1983; Anderson et Narus, 1990; Buchanan,<br /> 1992) que l’on peut simplement définir comme la «finalité d’une action» en expliquant les<br /> comportements relationnels entre eux (Ricard et Perrien 1999). Les caractéristiques de l’échange<br /> relationnel évaluaient par plusieurs chercheurs en marketing en parlant de l’orientation à long terme<br /> (Dwyer et al., 1987 ; Kaufmann et Stern, 1988 ; Noordewier et al.,, 1990 ; Ganesan, 1994), de la<br /> relation durable ou de continuité de la relation (Heide et John, 1990) et de «attente de continuité de la<br /> relation ». Cette orientation à long terme exprime aussi le désir des partenaires d’entretenir une relation<br /> de long durée (Lee et Dawes, 2005), une réelle volonté de coopérer sur une longue période et une<br /> influence par les éléments de la confiance, de l’interdépendance et de satisfaction (Ryu et al., 2007).<br /> Les relations d’échange entre les acteurs du canal marketing sont considère comme les relations<br /> client-fournisseur qui sont des processus d’interaction et d’échange (Guibert, 1999). Ces relations<br /> prennent des formes plus ou moins coopératives : transactions uniques sur des achats discrets,<br /> transactions répétées, relations de longue durée ou partenariats (Webster, 1992). La relation<br /> coopérative entre les acteurs est une des aspects qui évaluent la performance d’une relation<br /> correspondant l’accomplissement des objectifs communes de la relation (Anderson et Coughlan, 2002).<br /> Elle est intéressé à un champ théorique large afin d’appréhender les facteurs coopératifs pérennisant les<br /> relations interentreprises étudiées. Les recherches mobilisaient de trois approches<br /> théoriques principales : le première est économique ou l’approche transactionnelle (Williamson, 1975,<br /> 1985), la deuxième est sociale ou l’approche de l’échange social (Macneil, 1978, 1980) et la troisième<br /> est politique ou l’approche par le pouvoir et la dépendance (Pfreffer et Salancik, 1978). Ces trois<br /> approches sont les principaux cadres théoriques des études sur la performance des relations en général<br /> et sur la coopération en particulier. Elles dépendent des comportements de ses partenaires déterminant<br /> par la qualité de leur sélection et l’établissement de contrats, par l’application des normes relationnelles<br /> et par l’évaluation des situations de pouvoir et de dépendance dans le processus de développement de la<br /> relation (Anderson et Coughlan, 2002). La relation coopérative peut être vue comme un processus de<br /> développement de la relation d’échange entre deux entreprises indépendantes pour réaliser un objectif<br /> stratégique commun, ayant une pertinence mutuelle et une performance ensemble (Donada et<br /> Nogatchewsky, 2005). Ceci demande des engagements d’échange financier, de biens et de services,<br /> d’information. La notion de coopération peut donc définir également comme l’attente d’un échange<br /> équilibré des ressources nécessaires pour atteindre ensemble les objectifs intra et interorganisationnels<br /> à travers des actions communes entre au moins deux acteurs (Vazquez et al., 2005) et un mode de<br /> gouvernance de la relation entre les clients-fournisseurs ( Liu et al., 2008). C’est pourquoi l’objectif de<br /> cette recherche consiste d’expliquer le processus de développement de la relation coopérative entre les<br /> acteurs du canal marketing.<br /> 2. Les propositions de notre recherche<br /> <br /> 189 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> Les acteurs du canal marketing développent leur relation d’échange transactionnel vers d’échange<br /> relationnel avec les formes de coopération efficace (Weitz et Japp, 1995). La coopération est le premier<br /> objectif de développement des acteurs qui associent leurs ressources et leurs efforts visant à établir et<br /> maintenir des avantages concurrentiels dans le système de distribution (Vazquez et al., 2005) et un<br /> moyen efficace de se développer, de contrôler et d’augmenter la performance des relations (Berthon et<br /> al., 2003). Les acteurs coopèrent pour améliorer l’efficacité et la productivité dans une relation<br /> d’échange (Frazier, Spekman et O’Neal, 1988). En effet, la relation d’échange peut donner des<br /> bénéfices a partir des séries de transactions (Dwyer et al., 1987; Morgan et Hunt, 1994) aux membres<br /> du canal des avantages comme l’efficience améliorée et des interactions rationalisées (Johnson et<br /> Black, 1996). Aussi, nous formulons notre première proposition de recherche :<br /> Proposition 1 : Les acteurs du canal marketing se développent des relations coopératives afin<br /> d’assurer leur pérennité et leur performance dans le processus de développement des échanges.<br /> Les chercheurs en marketing sur la relation client-fournisseur s’intéressent à l’expliquer<br /> l’influence des caractéristiques des relations (Anderson et Narus, 1984 ; Crosby et al., 1990), des<br /> comportements des acteurs (Frazier et al., 1989 ; Keith et al., 1990) sur la satisfaction et la continuité<br /> de leurs relations. Le concept relationnel et ses composantes sont définies en étudiant l’impact des<br /> facteurs comportementaux et organisationnels sur l’échange relationnel (Anderson et Narus, 1990 ;<br /> Ganesan, 1994; Smith et Barclay, 1997). À partir de ces recherches, on a constaté que la confiance,<br /> l’engagement, la satisfaction et les normes relationnelles apparaissent comme les facteurs principaux au<br /> développement de la coopération (Berthon et al., 2003). La relation coopérative est influencée aussi par<br /> la dépendance ou l’interdépendance (Lusch et Brown, 1996 ; Kim, 1999), par la confiance, la<br /> communication (Morgan et Hunt, 1994 ; Anderson et Narus, 1990 ; Andaleeb, 1995 ; Yilmaz, Sezen et<br /> Ozlem, 2005) car elles découragent les comportements opportunistes (Brown et al., 2000). Nous<br /> sommes donc amenés à formuler la seconde proposition de recherche :<br /> Proposition 2 : La confiance, l’engagement, la dépendance, la communication et la relation<br /> interpersonnelle sont les principaux facteurs dans l’établissement, le développement et le<br /> maintien d’une relation coopérative entre les acteurs du canal marketing.<br /> La performance de la relation est examinée par plusieurs recherches en précisant à<br /> l’accomplissement des objectifs des partenaires de la relation (Anderson et Coughlan, 2002). Un des<br /> aspects importants de cette performance est de la satisfaction (Donada et Nogatchewsky, 2005) qui<br /> traduisait un état affectif positif résultant de l’appréciation de la relation entre les partenaires (Anderson<br /> et Narus, 1984). Cette satisfaction est liée à l’évaluation des résultats économiques et de psycho-<br /> sociaux de la relation (Geyskens et Steenkamp, 2000). La satisfaction est considère aussi comme un<br /> moteur de la dynamique relationnelle (Hakansson, 1982 ; Turnbull et Valla, 1986) qui permet aux<br /> partenaires de bien réaliser la qualité de leurs relations (Tikkanen et al., 2000). Il apparaît que la<br /> communication, la qualité de la relation, les échanges informations, la confiance et la coopération sont<br /> autant de facteurs qui influencent et accroissent la satisfaction des partenaires (Anderson et Narus,<br /> <br /> 190 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> 1984, 1990 ; Skinner et al., 1992 ; Mohr et al., 1996 ; Claro et al., 2003). Nous sommes donc amenés à<br /> formuler la troisième proposition de recherche :<br /> Proposition 3 : La coopération, la confiance et la communication sont influentes fortement<br /> sur la performance de la relation en perspective de satisfaction entre les acteurs du canal<br /> marketing.<br /> 3. Méthodologie de la recherche<br /> Pour discuter les propositions de recherche précédentes, nous avons choisi de réaliser une enquête<br /> qualitative en manière exploratoire pour bien comprendre les phénomènes. Cette étude exploratoire<br /> introduit à une procédure expérimentale qui nous permettra de déterminer et de préciser notre cadre<br /> théorique de recherche. Nous allons compléter par une démarche quantitative qui nous permettra aussi<br /> de tester et vérifier nos hypothèses de recherche. La technique d’entretien utilisée est de type semi-<br /> directif, centrée autour de thèmes précis à aborder, conformément aux suggestions d’Evrard et al.,<br /> (1993). Tous les répondants ont été soumis au même guide d’entretien. Le guide d’entretien qui en<br /> découle comprend cinq thèmes principaux, après avoir identifié la personne interrogée et la structure :<br /> 1 qualification de nature de la relation entre les producteurs et les distributeurs (établie, relation<br /> direct et indirect, rôle de la relation, négociation..),<br /> 2 domaines de coopération développes entre les partenaires et formes prises par la coopération<br /> (formes de la relation coopérative, rôle de la relation coopérative …),<br /> 3 raisons de l’apparition, freins et limites et facteurs influencées sur la relation coopérative entre<br /> les acteurs du canal marketing,<br /> 4 conditions de mise en place et de développement de la coopération, les moyens utilisés et ses<br /> implications organisationnelles,<br /> 5 critères de choix d’un partenaire et processus de décision en matière de coopération entre les<br /> acteurs.<br /> Les entretiens semi-directifs ont été réalisés en face-à-face au lieu de travail des interviewés en<br /> mois de mai à août 2009 sur trois régions du Vietnam. Selon Evrard et al. (1993), nous avons fait<br /> preuve d’empathie et avons pris le temps d’expliquer aux interviewés les objectifs de la recherche.<br /> D’une durée moyenne de 1h à 1h30, les entretiens ont été enregistrés avec l’accord des interviewés.<br /> Ceci nous conduit à interviewer en profondeur une population composée de responsables industriels<br /> (directeur général, directeur commercial, etc.), de distributeurs (directeur d’achat, directeur de magasin,<br /> etc.) et de spécialistes-experts (instituts, consultants, etc.) du secteur de distribution de biens de grande<br /> consommation. Au total, 31 entretiens ont été réalisés chez les distributeurs, les producteurs et les<br /> experts du domaine de la distribution de biens de grande consommation. Les entretiens ont été<br /> enregistrés au magnétophone, puis retranscrits dans leur intégralité. Nous avons réalisé une analyse de<br /> contenu catégorielle dite thématique pour avoir des résultats que nous présenterons dans les prochaines<br /> pages.<br /> 191 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> 4. Résultats et discussions<br /> Analyse et discussion de la première proposition<br /> 4.1.1. Les relations actuelles entre les acteurs du canal marketing<br />  La nature et le climat de la relation selon la perception des interviewés<br /> Selon la perception des interviewés, après l’ouverture de grande distribution, la relation directe s’est<br /> développée entre les producteurs et les grands distributeurs. Les acteurs du canal réalisent leurs<br /> relations dans plusieurs domaines mais surtout dans la commercialisation des produits. C’est un<br /> environnement concurrentiel qui a poussé les acteurs engagés à rechercher des solutions créatives et<br /> efficaces, notamment par l’instauration de relations de confiance, d’échange et de partenariat (Dang,<br /> 2006). Les relations entre les acteurs sont des relations dominant-dominé. Le dominant, c’est le<br /> producteur national par rapport avec les distributeurs, mais c’est le distributeur par rapport avec les<br /> petits producteurs. Alors, elles sont développées dans les climats très difficiles et conflictuels. Ces<br /> climats sont exprimés par la différence des pointes de vue des acteurs d’une part et les rapports de force<br /> entre les acteurs du canal d’autre part. « Bien que les grands distributeurs sont développés depuis<br /> longtemps, mais ils restent des limites par rapport aux petits commerces en matière d’attirer des<br /> clients ». « Les producteurs appliquent les mêmes politiques pour les grands distributeurs que les petits<br /> commerces».<br /> La négociation commerciale devient un point importance dans la discussion entre les acteurs.<br /> «Les relations sont souvent tendues et difficiles au moment et tout au long du processus de<br /> négociation ». En fait, «la situation de la distribution se caractérise à la fois par une relation<br /> commerciale difficile au moment de la négociation entre les acteurs ». La relation est différente selon<br /> les interviewés parce qu’il y avait des inégalités en termes de pouvoir et de prise de décisions entre les<br /> acteurs. Les relations sont surtout difficiles dans le non-alimentaire car ces producteurs sont fortement<br /> basés sur leur système de distribution établies par les grossîtes et petit commerce indépendante. En<br /> alimentaire, il y a beaucoup de petits fournisseurs sur lesquels la grande distribution a un poids plus<br /> fort. Les grands distributeurs sont rencontrés plusieurs difficultés non seulement en négociant avec les<br /> producteurs, mais ils font aussi des concurrences directes avec les petits commerces indépendants. Pour<br /> les experts, selon notre entretien, « Les relations entre distributeurs et fournisseurs, relations verticales<br /> le plus souvent non intégrées impliquant un mélange complexe de coopération et de concurrence, ont<br /> été marquées ces dernières années par un rapport de force plutôt favorable à la grande distribution dans<br /> certaine domaine et à la production dans les autres » et «un élément important au sein d'une structure<br /> verticale : bien qu'ils aient des intérêts communs, certains de leurs objectifs peuvent diverger.<br />  Fondements de dysfonctionnement dans la relation entre les acteurs<br /> Nous avons aperçu qu’il y avait plusieurs éléments concernant les fondements de<br /> dysfonctionnement de la relation. Ils sont liés aux conditions économiques et commerciales du contrat<br /> de distribution : catégorie de produits, volume de vente par chaque transaction et par la période, prix de<br /> <br /> 192 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> vente au consommateur et politique de remise, frais de présentation des produits sur les rayons, les<br /> délais de paiement, le retour des produits non vendus, la promotion de ventes.<br /> Le prix de vente et ses marges sont les principaux points de désaccord entre les acteurs. « Le<br /> distributeur veut avoir un taux de marge élevé pour récompenser ses frais de fonctionnement, ainsi le<br /> producteur veut préserver leur marge et réaliser les mêmes pour toutes les distributeurs ». À cause de<br /> l’investissement spécifique, les grands distributeurs doivent dépenser plus des frais de distribution que<br /> les petits commerces. Ainsi, le prix de vente de la plupart de produits à la grande distribution est plus<br /> élevé. A titre d’illustration, un distributeur des biens de grande consommation explique que « La<br /> grande distribution doit réaliser les prix de vente plus élevé que les petits commerce à cause de notre<br /> structure et notre système de distribution ». Les autres conditions d’achat sont discutées régulièrement<br /> entre les acteurs en concernant l’optimisation de deux acteurs. Le grand distributeur veut aussi obtenir<br /> le maximum des subventions de la part des producteurs à cause de leur tache de commercialisation sur<br /> le lieu de vente. De plus, « Le distributeur ne peut pas d’augmenter son prix car cela perdra des clients.<br /> Il veut avoir plus de marges, donc c’est d’acheter mieux ou de baisser son prix d’achat auprès du<br /> producteur».<br /> Les autres éléments de dysfonctionnement sont liés à l’environnement d’affaires et à la<br /> conjoncture du marché et de la consommation. Les évolutions de l’environnement ont été limitées des<br /> investissements des acteurs en matière de la réalisation de l’orientation à long terme et de<br /> développement de la relation d’échange. Le marché de consommation est baissé de plus en plus à cause<br /> de chômages élevés et de inflations de la monnaie nationale. Alors, « Le secteur de la distribution a<br /> rencontré des difficultés liées à une baisse de la consommation, une forte concurrence horizontale<br /> surtout entre les formules de commerce, une défidélisation du consommateur à l’enseigne, une<br /> poursuite du développement de grande distribution et du mouvement de concentration des<br /> distributeurs».<br /> 4.1.2. Réalité de la relation coopérative entre les acteurs du canal<br /> Les interviewés mettent l’accent sur le rôle important de la relation coopérative développée au<br /> sein du canal marketing. «Nous avons fait souvent un dossier d’étude sur les conflits existées pour bien<br /> trouver des solutions», « nous avons bien passé aux conflits pour avoir la lumière au bout du tunnel » et<br /> « il faut consacrer le temps et l’argent pour investir des relations à plus long terme, pour travailler<br /> efficacement et améliorer les résultats de la relation dans le sens du partenariat»<br /> Les acteurs du canal sont volontairement à favoriser la relation coopérative. Ils sont obligés de<br /> « dépasser le terrain conflictuel et les simples conditions d’achat» et Il faut « sortir du commercial pour<br /> arriver sur d’autres domaines » de la relation afin d’économiser les coûts de marketing et de « répondre<br /> mieux aux besoins du consommateur ». Le distributeur doit bien réaliser des « stratégies de<br /> différenciation entre les enseignes », se différencier par rapport aux autres enseignes sur « les<br /> catégories de produits vendus, la promotion coopérée avec les producteurs et la promotion<br /> personnalisée du distributeur », « les publicités et les services pour les clients ». Alors, les grands<br /> <br /> 193 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> distributeurs ne restent que d’acheter des produits, mais ils sont également de les vendre au<br /> consommateur. Cette logique demande aussi aux distributeurs de penser non seulement le prix d’achat<br /> et de vente, mais il est nécessaire de penser plus large sur les autres activités tels que le marketing<br /> (promotion, publicité, nouveaux produits..), la communication entre les acteurs et avec les clients, le<br /> merchandising de lieu de vente.. Les consommateurs sont « des autres partenaires qui jouent le rôle<br /> important en demandant aux acteurs du canal marketing à élaborer et réaliser des relations<br /> coopératives ». Avec la coopération, les acteurs du canal peuvent vendre ensemble au consommateur<br /> plus tôt que les acteurs répartis les opérations d’achat pour les distributeurs et les opérations de<br /> production pour les producteurs. Toues les deux partenaires doivent se renforcer sur l’ensemble du<br /> processus tant de la production que de la satisfaction au consommateur et transforment leur relation<br /> d’échange vers leur relation coopérative (Ploetner et Ehret, 2006).<br /> La relation coopérative est nécessairement devenue une réalité importante pour toutes les<br /> gestionnaires interviewés. Elle s’est développé autour de la « fonction de la distribution allant des<br /> opérations logistiques aux opérations commerciales et promotionnelles simultanés sur les point de<br /> vente ». Selon nos interviewés, les acteurs s’appliquent plus ou moins de la coopération dans leur<br /> relation d’échange. « Le niveau de développement de la relation coopérative dépendait soit de les<br /> solutions à régler des conflits, soit de la stratégie de chaque partenaire, ou bien de chaque de domaine<br /> de la relation ». Les applications de la relation coopérative, d’une part, seraient à « la distribution<br /> physique, telle que la fréquence et volume de transaction, le stockage efficace, la commande<br /> automatisée, l’échange de données et les assortiments et les gammes de produits » et d’autre part,<br /> seraient au « marketing dans le canal qui est relié directement à la stratégie de marketing des acteurs ».<br /> Ce type de coopération implique des activités qui influent sur « le positionnement, l’image de marque,<br /> le part de marché en demandant au acteurs de faire des échanges d’informations en nature<br /> confidentielles, des investissements des actifs spécifiques et des activités de promotion sur les produits<br /> et sur les enseignes et des merchandisings efficaces et améliores la réputation des acteurs ».<br /> Ainsi, « les acteurs n’applique pas en réalité la coopération dans tous les domaines », mais<br /> chaque acteur peut faire un choix en fonction des « bénéfices de la coopération, de leur capacité<br /> contribuant à la relation coopérative, du coût de l’investissement au projet commun, de leur potentiel<br /> de développement et des problèmes évoqués actuels des échanges, etc ». Les acteurs doivent évaluer<br /> leurs forces et leurs faiblesses sur l’environnement de l’entreprise qui composait les facteurs de<br /> marché, économiques, financiers, technologiques et stratégiques. « Le développement de la relation<br /> coopérative est un vraiment projet de recherche appliqué dans la réalité dont les acteurs devraient<br /> consacrer plus des efforts possible ».<br /> À partir de notre analyse des entretiens, il est clairement apercevoir que la relation coopérative<br /> ne se fait plus sur les contrats de distribution et les règles de commercialisation. Les partenaires<br /> devraient lancer des opérations et des projets communs pour assurer la croissance et le développement<br /> de leur relation en améliorant leur système de distribution et leur coût de marketing dans la relation. Il<br /> <br /> <br /> 194 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> leur faut aussi réaliser des solutions pour diminuer des conflits et des dysfonctionnements dans la<br /> relation entre les acteurs. Cela peut contribuer à améliorer les relations actuelles et à se développer à la<br /> coopération.<br /> Discussion de la deuxième proposition<br /> 4.2.1. Perception des interviewés du phénomène de la relation coopérative<br /> Tous les interviewés sont d’accord en évaluant le rôle important de la relation coopérative afin<br /> de se développer le système de distribution en général et leur entreprise en particulier. La perception de<br /> la relation coopérative est parfois exprimée par les praticiens avec les termes différents de l’un par<br /> l’autre. Pour les distributeurs, la relation coopérative est considère comme « action commun »,<br /> « collaboration », « partenariat stratégique», « relation à long terme », « échange relationnel ». Pour<br /> les producteurs, elle est considère comme « projet commun », « trade marketing », « stratégie de<br /> développement ensemble », « relation gagnant-gagnant » ou « coordination des acticités ». Les<br /> acteurs du canal marketing concentrent leurs efforts à développer et à continuer leur échange de<br /> transactionnel vers relationnel. Bien qu’il y ait des termes différents mais il semble que le terme<br /> générique et significatif soit le partenariat stratégique et le travail avec des objectifs communs. Alors,<br /> un acceptation de la plupart des praticiens et des experts pour exprimer la relation coopérative est<br /> de « la volonté des partenaires à développer leur relation d’échange relationnel dans un but commun,<br /> s’engager leur relation à long terme des objectifs communs, s’efforcer des investissements pour<br /> l’échange relationnel et partager des bénéfices réciproques ».<br /> La relation coopérative selon nos entretiens s’est développée plus fortement au sein du canal<br /> marketing. La plupart des interviewés de distributeurs confirment que « Nous sommes bien coopérés<br /> avec les producteurs dans le développement des « nouveaux produits », et « des marques de<br /> distributeurs », dans la réalisation des « programmes de promotion de chaque catégorie de produits et<br /> de chaque événement du pays et de publicité sur le lieu de vente ». Alors, le phénomène de coopération<br /> devient un concept attractivité dans la relation d’échange entre le client-fournisseur (Hald, et al., (2008)<br /> 4.2.2. Les facteurs influencées et les conditions de développement<br /> A la lumière des entretiens et de la littérature, il apparaît clairement qu’il y avait des facteurs et<br /> des conditions préalables évoquées par les producteurs et les distributeurs pour développer la relation<br /> coopérative. Les facteurs ou les conditions sont la confiance, l’engagement, la dépendance, la<br /> communication et la relation interpersonnelle.<br /> 4.2.2.1. Un premier facteur est la confiance entre les acteurs.<br /> En marketing, la confiance est considérée comme une variable essentielle dans la relation<br /> client-fournissseur et dans l’explication des comportements de prise de décision (Dwyer et al., 1987 ;<br /> Young et Wilkinson, 1989). Elle est définie comme une croyance qu’un partenaire qui a des promesses<br /> d’un autre partenaire. La confiance est essentielle pour établir et maintenir la relation coopérative<br /> (Buzzell et Ortmeyer, 1994) et elle devient une dimension fondamentale du marketing relationnel<br /> <br /> 195 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> (Morgan et Hunt, 1994) et un rôle explicatif des intentions de coopération des partenaires (Andaleeb,<br /> 1995). Les recherches ont montré que la confiance est un élément réducteur du risque perçu dans la<br /> relation (Morgan et Hunt, 1994) et dans le processus d’achat (Chow et Holden, 1997) et le rôle<br /> important de la confiance accordée au vendeur sur la réussite et la stabilité des relations entre<br /> entreprises (Crosby et al., 1990 ;Ganesan, 1994; Doney et Canon, 1997 ; Swan et al., 1999 ; Powers et<br /> Reagan., 2007).<br /> Les interviewés insistent que « la confiance existait en plusieurs niveaux, soit la confiance<br /> interpersonnelle et la confiance institutionnelle ». C’est la confiance entre les acteurs permet d’abord de<br /> « faire des contacts et de faire des échanges des marchandises », ensuite de « travailler ensemble en<br /> développant des projets » et de « développer la relation coopérative et de gagner des bons résultats ».<br /> Avec la confiance réciproque, les acteurs sont nécessaires d’échanger et de partager en toute honnêteté<br /> des informations opérationnelles et stratégiques afin de contribuer de façon significative au<br /> développement de la relation coopérative. Les praticiens affirment aussi que « la confiance demeure un<br /> processus implicite, alors elle demande des acteurs à s’engager dans une relation de coopération ».<br /> De plus, la confiance réciproque est une condition importante pour que les deux acteurs<br /> puissent avoir des idées et des solutions ensembles. Il y a un consensus dans nos entretiens sur le fait<br /> que la confiance facilite la coopérative entre les acteurs du canal. « La confiance entre les producteurs<br /> et les distributeurs est peut-être encore plus importante dans notre économies de transition où les droits<br /> de propriété sont mal définis et la légitimité du secteur privé fait l’objet de débats ». La confiance<br /> émerge suite à des transactions répétées entre les parties du marché. La confiance est perçue comme un<br /> rapport fragile qui met un certain temps à se développer et qui repose sur les mécanismes du marché en<br /> cours. Les interviewés confirme aussi que « les relations coopératives dépendent d’un type de relation<br /> d’échange caractérisée par un niveau de confiance élevé qui permet aux parties de porter une attention<br /> particulière aux bénéfices d’une relation à long terme ». Ce qui se traduit par une compétitivité accrue<br /> et une réduction des coûts de transaction (Noordewier et al., 1990). Morgan et Hunt (1994) indiquent<br /> que les membres des canaux qui ont confiance en leurs fournisseurs font preuve d’un niveau de<br /> coopération plus élevé. La confiance entre les partenaires réduit les conflits et accroît le niveau de<br /> satisfaction (Anderson et Narus, 1990). Un partenaire qui a confiance en ses fournisseurs ou ses<br /> distributeurs démontre un engagement et une volonté plus forte à maintenir la relation.<br /> La confiance se bâtit au fil du temps. L’historique d’une relation a un effet sur les interactions<br /> futures. Généralement, plus les entreprises clientes acquièrent de l’expérience avec des fournisseurs,<br /> plus elles sont en mesure de prédire leur comportement futur. Anderson et Weitz (1989) ont démontré<br /> que la confiance augmentait au fur et à mesure que la relation prenait de l’âge. La confiance contribue<br /> fortement au développement de la communication et de l’engagement de la relation coopérative entre<br /> les partenaires et à rendre le processus de relation plus performant (Fynes et Voss, 2002 ; Leonidou et<br /> al. 2006).<br /> 4.2.2.2. Un deuxième facteur est l’engagement<br /> <br /> 196 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> L’engagement se définit comme « la croyance d’un partenaire de l’échange que la relation en<br /> cours avec l’autre partenaire est si importante qu’elle justifie les efforts maximums pour son maintien »<br /> (Morgan et Hunt, 1994). De nombreux travaux théoriques ont reconnu le rôle important de<br /> l’engagement dans le développement des relations de coopération (Morgan et Hunt, 1994; Dwyer,<br /> 1997; Anderson et Weitz, 1992; Moorman et al, 1993) et dans l’évaluation des effets de la relation<br /> coopérative sur la qualité de performance des deux partenaires (Fynes et Voss, 2002). Les praticiens de<br /> nos entretiens insistent également sur l’engagement comme « le désir d’une acteur de maintenir une<br /> relation avec un autre acteur donne ». Ce maintien conduisant à des investissements successifs et à<br /> certains sacrifices à court terme (Morgan et Hunt, 1994).<br /> Selon les interviewés, si les acteurs réalisent leur engagement dans la relation coopérative, ils<br /> doivent avoir « la nécessité d’investir des ressources et des inputs spécifiques », « le désir ou l’intention<br /> de maintenir et de poursuivre la relation » et « l’obligation temporelle, la durabilité et l’obligation<br /> ressentie dans le temps ». Ces auteurs se réfèrent à la notion d’engagement dans la relation ; c’est-à-<br /> dire au fait que « deux partenaires ont la volonté de continuer la relation sur une longue période et s’y<br /> investissent, sans attendre de bénéfice à court terme ». Alors, l’engagement est aussi « une des facteurs<br /> de développement dans la relation coopérative entre les producteurs et les distributeurs ». Pour que la<br /> relation fonctionne et dure, la coopération requiert l’engagement mutuel des partenaires, tant au niveau<br /> moral qu’à travers des actions spécifiques (Manzano, 2001).<br /> Les contributions de chaque partenaire varient suivant les caractéristiques des partenaires<br /> engagés, en fonction du type de coopération et d’un accord à l’autre (Dwyer et al., 1987).<br /> L’engagement aide aussi les partenaires à réaliser des objectifs communs (Anderson et Narus, 1990), à<br /> développer des nouveaux produits dans le processus de la relation coopérative, à obtenir des<br /> performances satisfaisantes dans la relation coopérative (Collins et Burt, 2003) et à favoriser le<br /> développement de la relation coopérative (Leonidou et al. 2006).<br /> De ce point de vue, nous considérons donc que l’engagement de chaque partenaire joue un rôle<br /> important non seulement dans le développement de la relation coopérative, mais qu’il facilite aussi<br /> l’exploitation de ressources efficaces, aide à définir des objectifs communs et accroît la performance du<br /> processus de relation. Les contributions sont les apports spécifiques que peuvent apporter les<br /> partenaires à la coopération, elles peuvent être de nature identique ou variée : une ressource financière,<br /> une technologie, une information partagée, un savoir-faire, etc. Dès le départ, il faut définir clairement<br /> les objectifs qui doivent être compatibles avec les moyens des acteurs. L’engagement de ces derniers<br /> reste largement déterminé par la nature des objectifs que ceux-ci veulent atteindre.<br /> 4.2.2.3. Un troisième facteur est la dépendance ou interdépendance<br /> L’interdépendance est considérée comme l’une des conditions responsable de l’existence d’un<br /> équilibre relatif. L’interdépendance se traduit par une complémentarité des actifs échangés et par la<br /> préservation d’une autonomie minimum de la part de chaque partenaire. « Les acteurs du canal<br /> marketing sont des membres de la chaîne de production à la consommation de la plupart des produits<br /> <br /> 197 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> de grande consommation ». Les interviewés insistent aussi que « chacun veut conserver sa liberté<br /> d’action, mais dépende de l’autre pour s’accomplir les fonctions divisées dans la relation ». En tant<br /> qu’un responsable du group de distributeur, «il faut nécessaire de déterminer l’interdépendance entre<br /> les producteurs et les distributeurs comme un condition incontournable afin de développer les relation<br /> coopérative. Chaque partie doit bien perfectionner sa part dans la relation avec l’autre partie ». Pour<br /> bien réaliser la relation coopérative, chaque acteur doit investir des ressources humaines et financières<br /> demandées dans la relation avec les autres. Dans certains domaines, « les distributeurs investissent<br /> beaucoup plus que les producteurs ». En fait, dans la relation coopérative, « c’est l’interdépendance qui<br /> demande des investissements plus ou moins de chaque partie ».<br /> Frazier et Antia (1995) se sont penché deux dimensions qui définissent la nature de la relation<br /> d’échange : l’interdépendance entre les partenaires et l’incertitude de l’environnement.<br /> L’interdépendance est définie par une importance symétrique des dépenses entre le producteur et le<br /> distributeur. L’interdépendance entre un producteur et un distributeur peut être soit faible, non<br /> équilibrée, équilibrée ou forte. L’incertitude de l’environnement se définit comme la capacité à prédire<br /> le futur avec exactitude. Elle peut être faible ou forte.<br /> L’interdépendance et l’incertitude de l’environnement peuvent se combiner de différentes<br /> façons. Si l’interdépendance et l’incertitude de l’environnement sont faibles, l’échange de marché<br /> semble plus approprié pour les producteurs et les distributeurs. Selon Scherer (1980), ce contexte est<br /> caractérisé par l’existence d’un grand nombre de producteurs et de distributeurs; les barrières à l’entrée<br /> et à la sortie de l’industrie sont faibles et les produits sont plus homogènes et difficiles à différencier.<br /> C’est le cas du marché des produits alimentaires. À l’inverse, un haut niveau d’interdépendance entre<br /> les producteurs et les distributeurs qui échangent beaucoup d’information en vue de diminuer la très<br /> forte incertitude de l’environnement crée une relation bilatérale entre les partenaires et exige un<br /> engagement très élevé entre eux.<br /> 4.2.2.4. Un quatrième facteur est la communication<br /> La communication peut être décrite comme une « colle» ou un moyen de relier des acteurs dans<br /> un canal marketing. Elle joue un rôle important dans l’échange d’informations et permet d’assurer une<br /> meilleure gestion et un développement plus efficace de la relation coopérative entre les entreprises<br /> (Anderson et Narus, 1990). La communication dans le marketing peut agir comme processus par lequel<br /> l'information persuasive est transmise, la prise de décision participative est stimulée (Anderson et al.,<br /> 1987), des programmes sont coordonnés (Guiltinan et al., 1980), la puissance est exercée (Gaski, 1984)<br /> et l’engagement et la fidélité sont encouragés entre les partenaires.<br /> Les interviewes reconnaît que « la communication joue un rôle essentiel dans le fonctionnement<br /> du canal marketing en associant aux questions structurales (par exemple, les questions de modèles de<br /> relations d'échange) et aux questions comportementales (par exemple, les questions de pouvoir et de<br /> climat) dans le canal ». Les producteurs insistent aussi que « les acteur du canal marketing élaborent la<br /> stratégie de communication entre les partenaires implique quatre dimensions : la fréquence, la<br /> <br /> 198 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> direction, la modalité et le contenu pour favoriser la relation coopérative ». La coordination entre une<br /> stratégie de communication adéquate et les conditions du canal (structure, climat et pouvoir) permet<br /> vraiment aux partenaires d’obtenir de bonnes performances dans le processus de développement de la<br /> relation. La quantité et la qualité de la communication sont des facteurs essentiels pour que la<br /> collaboration soit un succès (Anderson et Narus, 1990) et alors « la collaboration dans le processus de<br /> communication a un impact sur le processus d’intégration et de contrôle de la relation coopérative entre<br /> les acteurs du canal marketing ».<br /> Pour les producteurs, « nous devons toujours s’assurer que les différentes catégories<br /> d’informations suivantes sont à la disposition de notre canal : le produit et ses caractéristiques, les<br /> actions promotionnelles et les campagnes de communication ». Les échanges d’information entre les<br /> producteurs et les distributeurs doivent être possibles à tout moment de la relation pour que cette<br /> relation puisse continuer à bien se développer (Filser, 1989). Selon Fisher et Nevin, (1996), la<br /> collaboration dans le processus de communication est le facteur qui permet le développement du<br /> modèle de relation coopérative entre les parties dans un canal marketing. « Les formes de<br /> communication entre les parties du canal peuvent jouer un rôle important dans le processus de<br /> développement de la relation et aussi faciliter le contrôle du résultat de la relation ». Selon les<br /> interviewes, la collaboration dans le processus de communication est considérée comme le signal le<br /> plus important de contrôle sur la performance.<br /> De ce point de vue, nous considérons que la communication est un facteur important dans le<br /> développement de la relation coopérative entre les producteurs et les distributeurs (Fynes et Voss,<br /> 2002). L’élaboration de la stratégie de communication joue un rôle important dans le développement de<br /> la confiance et dans le processus de la relation même (Leonidou et al. (2006).<br /> 4.2.2.5. Un cinquième facteur est la relation interpersonnelle<br /> La relation interpersonnelle est un des critères d’évaluation du développement des échanges<br /> transactionnels vers les échanges relationnels entre les producteurs et les distributeurs (Do, 2002).<br /> Plusieurs recherches ont traité de la qualité des relations interpersonnelles dans différentes disciplines,<br /> notamment la psychologie et le marketing relationnel (Gronroos, 1996) en référant à des échanges qui<br /> se produisent dans un cadre apparenté (Gummesson,1996).<br /> Les interviewes discutent précisément la relation interpersonnelle dans le contexte de<br /> l’économie du pays comme Vietnam autour des quatre dimensions fondamentales identifiées par Wish<br /> (1976) et Wish, al., (1976), tels que : le pouvoir des rôles dans la relation; la valence de la relation; la<br /> relation dans le milieu social et l’intensité ou l’ampleur de l’interdépendance dans la relation. « Dans<br /> notre système de distribution, les relations asymétriques existait entre les acteurs, un petit producteur<br /> avec un distributeur puissant ou un grand producteur avec un petit distributeur ». Le pouvoir de chaque<br /> acteur est différence, alors c’est « la relation interpersonnelle qui peut donner des bonnes conditions à<br /> relier des acteurs en terme de l’échange et de développement de la relation coopérative ». D’autre part,<br /> le développement de la relation coopérative selon notre entretien est le « processus de passer des<br /> <br /> 199 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> échanges transactionnels vers des échanges relationnels dont la relation interpersonnelle joue un rôle<br /> très important ». La compréhension entre les personnes dans le milieu de travail ou dans le milieu<br /> social qui leur permet de « commencer des contacts efficaces, de concentrer sur les relations d’affaires<br /> dans les entreprises ou leur dirige, de mieux régler des conflits dans le processus d’échange et de<br /> prendre de la confiance, des engagements et de la communication efficace ».<br /> Étant donné que ces relations interpersonnelles traditionnelles ont amplement été étudiées, elles<br /> nous serviront de base pour discuter des relations commerciales. « Nous pourrions tenter de montrer à<br /> quel point les relations des entreprises sont semblables aux relations interpersonnelles », mais en fait,<br /> « la relation entre les entreprises se développe par contacts et négociations entre les individus ». Ces<br /> individus peuvent être des représentants ou des responsables du service commercial ou du service de<br /> distribution. Dans leur étude sur la relation interpersonnelle, Iacobucci et Ostrom (1996) ont analysé la<br /> relation interpersonnelle dans le contexte de la relation coopérative entre les entreprises. Ils ont aussi<br /> examiné le rôle de la relation interpersonnelle sur le développement de la relation commerciale entre<br /> les entreprises. Le développement de la relation interpersonnelle peut contribuer au développement de<br /> la confiance interpersonnelle.<br /> Le contexte du canal où la relation d'inter-firme est incorporée dans des relations<br /> interpersonnelles qui sont susceptibles d'avoir un impact significatif sur des relations entre les<br /> partenaires. La relation interpersonnelle est un facteur qui contribue à l’élaboration de la relation entre<br /> les membres du canal marketing (Do, 2002) et qui contribue aussi au développement de la relation<br /> entre les producteurs et les distributeurs.<br /> En attendant sur les discussions précédentes retirant sur les principales idées de nos entretiens,<br /> nous pouvons confirmer que c’est l’existence de la confiance, de l’engagement, l’interdépendance et la<br /> communication qui va transformer les acteurs en véritables de coopération dans le canal marketing. Si<br /> les acteurs du canal marketing maîtrisent bien ces conditions, les partenaires peuvent s’engager à se<br /> développer la relation coopérative. En conclusion, la confiance, l’engagement, l’interdépendance, la<br /> communication et la relation interpersonnelle sont des facteurs fondamentaux de développement de la<br /> relation coopérative entre les acteurs du canal marketing au vietnam.<br /> 4.2.3. Les dimensions principales caractérisant la relation coopérative<br /> En discutant aussi sur la relation coopérative développera au canal marketing, les interviewés a<br /> été abordés les dimensions principales caractérisant leur relation en plusieurs aspects différentes. La<br /> relation coopérative se caractérise par les trois dimensions suivantes : les acteurs, les objectifs, le<br /> caractère de la relation et le domaine applique.<br /> - La plupart de nos entretiens confirment en priorité que les producteurs et les grands<br /> distributeurs sont d’abord les principaux acteurs qui doivent développer la relation coopérative. La<br /> relation coopérative peut développer entre deux partenaires ou plusieurs partenaires : un producteur<br /> avec un distributeur ou une enseigne (group distributeur) ; un producteur avec plusieurs distributeurs<br /> localisées sur les zones géographiques différents ; un distributeur (ou un enseigne) avec plusieurs<br /> 200 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> producteurs spécialisées dans des catégories de produits différents. Les interviewés présentent aussi<br /> leurs demandes aux caractères du partenaires de développer dans leur relation coopérative. Certains<br /> sont liés au profil de l’entreprise, tels que : la réputation de l’entreprise, l’expérience du domaine<br /> d’activité, la compétence exprimée par sa taille, ses sources financières, ses personnes dirigés, etc…, et<br /> les autres sont liés au processus de fonctionnement de l’entreprise, tels que : l’orientation stratégique de<br /> l’entreprise a long terme, la volonté des dirigeants de l’entreprise participant a la relation, les<br /> changements adaptes a la relation, etc.. Toutes ces caractéristiques sont fortement influencées sur le<br /> choix des partenaires au début du processus de la relation.<br /> - Le caractère de la relation coopérative est défini par les praticiens dans nos entretiens<br /> qui sont des producteurs et des distributeurs en appliquant à la relation coopérative. Il comporte<br /> plusieurs éléments concernant les formes de la relation coopérative ainsi que les autres ses<br /> caractéristiques (Powers et Reagan., 2007), tels que :<br />  la relation coopérative doit établir sur un contrat 4 officiel signale par deux ou plusieurs<br /> partenaires ;<br />  la relation coopérative peut développer comme un projet de coopération entre deux ou<br /> plusieurs parties. Dans ce projet, on doit déterminer la forme coopérative, les moyens utilisées et les<br /> objectifs communs.. ;<br />  la relation coopérative doit élaborer aussi sur une relation stable, une volonté de parties et une<br /> orientation a long terme ;<br />  la relation coopérative peut développer entre les parties dans un région géographique très<br /> large régional a national dépendant au lieu d’activité des partenaires ;<br />  la relation coopérative peut développer dans un contexte de développement de technologies<br /> d’information et de communication , alors il faut les investir et les appliquer a la gestion de la relation<br /> ainsi que les échanges d’information entre les parties ;<br />  la relation coopérative peut concentrer sur chaque activité ou développer sur toutes les<br /> activités de la relation dans le canal marketing. Il est nécessaire de déterminer au début de<br /> développement du projet de coopération.<br /> - Le domaine applique à la relation coopérative entre les acteurs du canal dans ce<br /> contexte est divisé par les interviewés en deux dimensions : le domaine logistique et le domaine<br /> marketing. Pour le domaine logistique, les interviewés insistent sur des opérations coopératives pour<br /> « augmenter la fréquence et le volume des transactions, optimiser des stockages, réaliser des<br /> commandes automatisées ». Actuellement, les acteurs du canal marketing réalisent des opérations<br /> logistiques partielles ou individualistes. Alors, « nous voulons développer des opérations logistiques<br />                                                             <br /> 4<br />  Une relation formelle basée sur la négociation entre les parties et responsabilité par le dirigeant de l’entreprise <br /> <br /> <br /> 201 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> conjointes entre les acteurs dans l’échange des marchandises ». La littérature du domaine qui nous<br /> indique qu’il y aura de coopération logistique-opperationnelle s’appuie ainsi sur la mise en place de<br /> systèmes d’informations reliés entre les acteurs du canal. Toutes ces opérations coopératives permettent<br /> aux partenaires de diminuer des coûts de distribution, de mieux répondre au besoin des consommateurs<br /> et d’optimiser conjointement des opérations de distribution physique. Pour le domaine marketing, les<br /> opérations coopératives intéressent la plupart des interviewés sont liée directement à « le<br /> développement de l’enseigne et de marque des produits, la mise en place de stratégie coopérative entre<br /> les acteurs, la promotion des produits et des lieux de vente, programme de lancement des nouveaux<br /> produits, le merchandising, le programme de fidélité pour les clients et les échanges entre deux<br /> parties». Ces opérations coopératives contribuent positivement à l’augmentation du part de marche,<br /> l’amélioration de réputation des partenaires, l’attractivité des clients et l’optimisation conjointe des<br /> échanges entre deux parties.<br /> - Les objectifs déterminées par les praticiens dans nos interviewés sont clairement liées<br /> directement au développement de chaque partenaire dans la relation d’échange et dans des projets de<br /> coopération entre les partenaires et surtout liées au améliorer les performances dans la relation entre les<br /> partenaires. Les principaux objectifs sont :<br />  Augmenter les ventes et le chiffre d’affaire de chaque partenaire<br />  Augmenter la part du marché de chaque catégorie de produit<br />  Assurer la meilleure rentabilité des partenaires en général et des investissements dans la<br /> relation coopérative en particulier<br />  Se différencier entre les distributeurs par le développement des marques distributeur<br />  Augmenter le chiffre d’affaire facture par client pour chaque visite au distributeur<br />  Créer et améliorer des valeurs ajoutées pour les clients<br />  Développer des marques de produits pour les producteurs et des enseignes pour les<br /> distributeurs<br />  Diminuer des coûts de fonctionnement du canal marketing<br />  Utiliser efficacement des ressources de la relation d’échange entre partenaires<br />  Fidéliser des consommateurs sur les enseignes et les marques de produits<br />  Maximiser la satisfaction des consommateurs finaux<br /> Ces objectifs concernent non seulement de chaque partenaire, mais elles contribuent aussi à la<br /> relation entre les partenaires.<br /> Discussion de la troisième proposition<br /> La performance est devenue un des critères plus importants évalués dans le processus de<br /> développement des entreprises. O’Toole et Donaldson (2002) distinguent les dimensions financières et<br /> <br /> 202 TÀI LIỆU HỘI THẢO<br /> <br />  <br /> HỘI THẢO QUỐC TẾ<br /> ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC Xà HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - Xà HỘI<br /> <br /> <br /> non financières de la performance en correspondant au niveau d’atteint des objectifs fixés par les<br /> partenaires de la relation (Anderson et Coughlan, 2002). A travers toutes les parties de nos entretiens,<br /> les acteurs du canal marketing de produits de grande consommation insistent aussi sur le rôle de<br /> satisfaction comme un dimension de la performance dans le processus de développement de la relation<br /> coopérative (Nevins et Money, 2008). Les idées retirent à nos entretiens qui nous indiquent que<br /> certaines perspectives de la performance sont différentes entre les producteurs et les distributeurs, mais<br /> il existe une dimension centrale accordée par la plupart des interviewes est de la « satisfaction » des<br /> partenaires dans la relation (Redondo et Fierro., 2005).<br /> La satisfaction est un concept plus large, selon nos interviewes, elle s’agit de « statu exprime<br /> d’un résultat obtenu », « résultat final d’une entreprise », « résultat économique et sociale de la<br /> relation » ou « répondre mieux aux attentes d’une entreprise ». Dans la relation coopérative, « les<br /> objectifs fixes dans le projet sont considère comme un critère important pour évaluer les performances<br /> entre les acteurs ». La satisfaction faite référence aux situations pour lesquelles les parties en présence<br /> cherchent ensemble à atteindre des objectifs communs. Pour atteindre les objectifs fixes ou les<br /> performances dans la relation, « les partenaires s’inscrirent dans la relation coopérative en appliquant<br /> de la confiance réciproque et en utilisant de la communication efficace ».<br /> Plusieurs recherches en marketing confirme les facteurs influencées sur la satisfaction dans la<br /> relation d’échange, mais selon nos entretiens, il y a des facteurs principaux, tels que : la<br /> communication, la confiance et la coopération. Les interviewes insistent que « si les partenaires ont<br /> confiance réciproque par leurs partenaires, cette confiance leur permet de réduire des conflits, de faire<br /> tous ce que possible pour développer la relation et d’augmenter des satisfaction ». C’est la confiance<br /> entre les partenaires dans la relation fournissant des bonnes conditions de développement de la relation<br /> coopérative et accroissant la satisfaction des parties. La confiance repose sur la performance dans la<br /> relation dans le passé et sur une communication réelle entre les parties (Duffy, 2008). On peut affirmer<br /> que la confiance est une condition préalable au développement des relations à long terme.<br /> Avec la communication, les interviewes sont d’accord aussi l’influence de ce concept sur la<br /> satisfaction, car « la communication permet de maintenir et de développer la relation entre les parties et<br /> de déterminer immédiatement des solutions adéquates selon les opportunités du marché ». « La<br /> communication adéquate s’est développée au sein de notre relation, elle a renforcé aussi des échanges<br /> informations stratégiques entre les partenaires et a contribué positivement à la réalisation des<br /> opérations de coopération pour atteindre des objectifs fixes ». Le producteur établit des prévisions de<br /> ventes, en fonction d’informations sur le marché acquises par ses propres moyens ou par ses<br /> distributeurs, puis les transmet à ses un
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