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Báo cáo khoa học: "Concurrence des rameaux latéraux vis-à-vis de la pousse terminale chez le frêne (Fraxinus excelsior L.) : relation avec les défauts de branchaison et de fourchaison"

Chia sẻ: Nguyễn Minh Thắng | Ngày: | Loại File: PDF | Số trang:4

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Tuyển tập các báo cáo nghiên cứu về lâm nghiệp được đăng trên tạp chí lâm nghiệp quốc tế đề tài: "Concurrence des rameaux latéraux vis-à-vis de la pousse terminale chez le frêne (Fraxinus excelsior L.) : relation avec les défauts de branchaison et de fourchaison...

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Nội dung Text: Báo cáo khoa học: "Concurrence des rameaux latéraux vis-à-vis de la pousse terminale chez le frêne (Fraxinus excelsior L.) : relation avec les défauts de branchaison et de fourchaison"

  1. Concurrence des rameaux latéraux vis-à-vis de la pousse terminale chez le frêne (Fraxinus excelsior L.) : relation avec les défauts de branchaison et de fourchaison F. N. Le Goff Ningre Laboratoire de Sylviculture, Station de Sylviculture et de Production, INRA, Centre de Recherches de Nancy, Champenoux, 54280 Seichamps, France de la pousse terminale Introduction dépérissement au et ainsi à l’absence d’axe principal pour l’arbre (fourchaison). La branchaison et la fourchaison précoces L’étude de l’origine des défauts de bran- sont deux caractères morphologiques de chaison et de fourchaison chez le frêne a l’arbre qui entraînent une dépréciation de été conduite dans une plantation âgée de la qualité du bois: noeuds importants, 5 ans au début de l’expérience (printemps décroissance brusque du tronc, réduction 1985) et située dans la plaine du Rhin sur de la longueur de la bille de pied. un terrain fertile et bien alimenté en eau. Ces défauts prennent une acuité parti- Dans la même expérience, des opérations culière chez le frêne (Fraxinus excelsior de taille et d’élagage ont été pratiquées L.). Dans un peuplement issu de planta- dans le but de prévenir ou de corriger ces tion et âgé de 20 ans, on a recensé, dans deux défauts de forme. la partie de l’arbre qui formera la bille de pied (jusqu’à 8 m de haut): 1) la présence d’une fourche au moins sur 40% des arbres; 2) la présence d’une «grosse Matériel et Méthodes branche» au moins sur 60% des arbres, ce défaut pouvant se cumuler avec le pré- Les arbres étudiés ont été plantés à l’espace- cédent. ment de 2 m sur 2,5 m et avaient fin 1984 une Une origine morphogénétique à ces hauteur moyenne de 3 m environ. Deux blocs ont été distingués dans la plantation en fonction deux défauts de forme chez le frêne a été de l’époque d’intervention en taille et élagage: avancée (Brown et Zimmermann, 1971). ). fin de l’hiver ou milieu de l’été. Les arbres ont La branchaison serait due à la croissance été suivis pendant 3 années de végétation: forte de rameaux latéraux
  2. caractérisé au début et à la fin de chaque nou- concurrencée). De plus, pour ces arbres, velle saison de végétation. Trois niveaux de la pousse terminale a davantage tendance concurrence ont été distingués: 1) pousse ter- à dépérir, spécialement lorsque les condi- minale non concurrencée par des rameaux laté- tions climatiques sont défavorables raux: type NC; 2) pousse terminale concurren- (comme en 1985). cée par des rameaux latéraux mais dominante par rapport à ceux-ci: type CD; 3) pousse termi- Les variations de longueur de la pousse nale concurrencée par des rameaux latéraux et terminale formée pour les 3 années étu- non dominante par rapport à ceux-ci: type CND. diées montrent: 1) un effet «année» sans Les arbres à pousse terminale concurrencée doute lié aux conditions climatiques: défa- année donnée (types CD et CND) ont seuls une vorables en 1985, favorables en 1987: fait l’objet de tailles de formation. Chaque année, un arbre sur deux, pour chaque type, a pour les arbres de type NC, accroisse- été taillé: la taille a alors consisté à ôter tous les ments moyens en hauteur de 70 cm en rameaux concurrents de la pousse terminale. 1985 et de 114 cm en 1987; 2) un effet de Un élagage artificiel des branches jusqu’à la l’état de concurrence de la pousse termi- moitié de la hauteur totale de l’arbre a été nale, mais seulement lorsque les rameaux opéré sur tous les individus des lignes paires latéraux sont fortement concurrents (type de la plantation, pour chaque bloc. CND), ce qui s’accompagne d’une crois- Pour tous les arbres, un certain nombre de ont été effectuées après chaque sai- sance plus faible de la pousse terminale: mesures son de végétation: 1) hauteur totale, 2) circon- 65 cm en 1985 et 84 cm en 1987 pour les férence à 1,3 m de haut, 3) hauteurs d’insertion arbres de type CND, contre 70 cm et 101 des rameaux concurrents. cm respectivement pour ceux de type NC. L’étude consisté à analyser l’effet de la a exercée par les rameaux latéraux concurrence l’année (n) sur les caractéristiques de la pousse Effets de la taille de formation et de l’éla- terminale formée l’année (n+1): longueur et gage état de concurrence. La modification éventuelle de ces relations par la taille de formation et par félagage artificiel a par ailleurs été analysée. Il Effets accidentels s’agira là de premiers résultats: toutes les don- Les opérations de taille et d’élagage peu- nées n’ont pu encore être analysées complète- ment, en particulier celles relatives aux arbres vent conduire à des bris de cime, comme taillés et élagués pendant l’été. cela s’est produit pendant l’été 1985 à la suite d’un coup de vent violent. Les bris de cime sont d’autant plus fréquents que les arbres ont subi une taille de rattrapage en Résultats plus des traitements de taille ou(et) d’éla- gage. La taille de rattrapage a consisté à Effets de la ôter sur les arbres, au début de l’expé- des concurrence rameaux latéraux rience, des rameaux âgés de plusieurs années et qui avaient acquis de fortes dimensions: ceci a pu provoquer des L’état de concurrence de la pousse termi- «trous» dans le houppier des arbres, les nale apparaît assez fortement lié à celui rendant sensibles au vent. de l’année précédente: plus la concur- rence des rameaux latéraux est forte l’an- Effets sur le d’éveloppement de la pousse née (n), plus elle est forte l’année (n + 1 ). terminale C’est ainsi que peu d’arbres à pousse ter- minale concurrencée non dominante (type Ces effets ont été analysés pour les CND) présentent, l’année suivante, une arbres à pousse terminale concurrencée pousse terminale dominante (a fortiori non dominante, les mieux représentés parmi
  3. pousse terminale non concurrencée et les arbres à pousse terminale concurren- concurrencée dominante ne semblent cée. La taille et l’élagage n’ont eu d’effet concerner qu’une partie de la population. sur l’état de concurrence de la pousse ter- On peut ainsi distinguer des arbres minale formée la saison de végétation sui- demeurant souvent «non concurrencés» vante qu’en 1987, année favorable à la (type NC) et d’autres arbres demeurant croissance. Ces interventions, combinées souvent «concurrencés dominants» (type ou non, diminuent alors la concurrence CD): pour ces derniers, les rameaux peu- exercée sur la pousse terminale (davan- vent rester concurrents plusieurs années tage d’arbres de type NC) de suite, les arbres concernés pouvant alors être qualifiés d’arbres «branchus». Effets sur la croissance de la pousse ter- minale Les arbres à pousse terminale concurren- Intérêts des traitements de taille et d’éla- cée dominante deux années de suite gage (1984 et 1985) ont été seuls retenus de façon à disposer d’une population d’arbres Doit-on «défourcher» ? plus homogène à tendance marquée à la branchaison et d’effectif malgré tout suffi- réalité, le défaut de fourchaison En est sant. Pour ces arbres, deux ans après les la plus fréquent qu’il n’apparaît période sur interventions, seule la taille effectuée une peut estimer que près de 60% étudiée; on ou deux fois, en l’absence d’élagage, a eu des arbres ont «fourché» au moins une un léger effet positif sur la croissance en fois depuis la plantation: c’est ainsi que, hauteur. avant le début de l’expérience, de nom- breux arbres ont dû subir un «défour- chage». précises du dépéris- Les circonstances Discussion et Conclusion sement de la pousse terminale sont loin d’être identifiées; elles semblent plus liées Forme des arbres l’absence de taille en aux conditions du milieu qu’au détermi- d’élagage et nisme morphogénétique propre et cela exclut pour l’instant toute action préventive Dans l’espace de 4 années, les arbres déterminante. Cependant, l’importance du devenus fourchus représentent près d’1/3 phénomène de fourchaison, dès les pre- de la population initiale. L’origine princi- mières années, met dans l’obligation de pale de la fourchaison tient aux conditions corriger ce défaut dès son apparition, afin climatiques rigoureuses de l’hiver 1984- d’éviter les problèmes liés aux tailles de 1985, le pourcentage annuel d’arbres à rattrapage. pousse terminale dépérissante restant voi- sin les autres années de 5%. Ce sont les Doit-on tailler? arbres à pousse terminale concurrencée non dominante qui présentent le plus fré- Les faibles effets favorables de la taille de quemment le défaut de fourchaison; ils formation sur la croissance en hauteur et représentent cependant une fraction sur l’état de concurrence de la pousse ter- assez faible de la population (entre 2 et minale ne justifieraient pas seuls d’investir 5%). dans une telle opération. Cependant, la Les fluctuations annuelles (sur la pé- forte compétitivité, sur le plan de la crois- riode étudiée) de répartition des arbres à sance et de l’espace aérien occupé, des
  4. arbres à pousse terminale souvent seul apparaît comme une opération trop concurrencée conduit à intervenir en taille tardive puisqu’il s’exerce sur des branches sur ces arbres: en effet, en limitant leur déjà âgées pouvant avoir un fort dévelop- branchaison, on évite qu’ils nuisent au pement; un élagage plus important que développement d’arbres voisins mieux celui pratiqué dans cette expérience pour- conformés et on les rend aptes à devenir rait palier cet inconvénient mais en pré- d’éventuels «arbres d’avenir>· du peu- senterait d’autres: fragilité de l’arbre et réduction de croissance éventuelle, en plement. relation avec une diminution trop impor- tante du volume foliaire. Doit-on élaguer? L’élagage semble avoir peu d’effet sur la croissance et l’état de concurrence de la pousse terminale du frêne. Il ne paraît pas Références utile à pratiquer si par ailleurs des inter- ventions de taille de formation sont opé- Brown C.L. & Zirnmermann M.H. (1971) Growth rées régulièrement, évitant ainsi la forma- and Form. ln: Tree Structure and Function. tion de branches importantes. L’élagage Springer-Verlag. Berlin, pp. 125-165
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