Báo cáo lâm nghiệp: "Répartition de la sève brute entre les étudiée à l’aide d’un"

Chia sẻ: Nguyễn Minh Thắng | Ngày: | Loại File: PDF | Số trang:11

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Nội dung Text: Báo cáo lâm nghiệp: "Répartition de la sève brute entre les étudiée à l’aide d’un"

de la sève brute entre les de bouleau Répartition jeunes rejets étudiée à l’aide d’un phytocide L. PAGÈS M. BEDENEAU 1.N.Il .A ., ."ifiiio
Sur IEDACKER R ( 1973) a montré que la souche pouvait être dé- l’eucalyptus, indépendants lors de sa deuxième révolution, la sectori- coupée 4 secteurs en sation disparaissant ensuite. Sur le chêne-liège, D & ESTREMEAU R ( 1969) ODERBOURG ont observé l’indépendance trophique des brins d’une même cépée. L ASSOUDIERE ( 1980) a mis en évi,dence de fortes relations entre les rejets de bananier au second cycle. L’étude qui suit concerne le bouleau. Il s’agit de premiers résultats, obtenus avec technique nouvellc : il serait imprudent. pour l’instant, d’en tirer de véritables une niveau des transferts. conclusions au Matériel et méthode 3. expérimenté sur un taillis de bouleau (hybride présumé Nous u l Belu entre avons làeiula pubescens) dont la partie aérienne avait 3 ans, situé Sologne. l’ et cosa l errl en coordonnées 596-281 Lambert 11, zone centrale. aux Les cépées ont subi un nombre variable de révolutions. Le diamètre de base des souches varie entre 30 et 80 cm. Au moment de l’expérience, la hauteur maximalc des brins était de 1,20 m. Icur diamètre a la base variait entre 0,5 et 2 cm. phythormows (2/3 Le produit injecté de de 2-4-D dc 1/3 mélange est et un 2-4-5T à 600 g/1) utilisé débroussaillant systémique et vendu sous la référence comme Ce produit diffuse bien, il cntraïne une torsion des Débi-oLissaillant-600, Rhodiagri. pousses et un dessèchement des feuilles. Un cm de ce produit fut injecté dans cha- B que racine traitée (cette quantité fut estimée à partir des doses généralement appli- quées sur les troncs, en se référant à la taille des bases des brins de ia révolution précédente).. ) La couche de sol superficielle recouvrant les racines latérales a été enlevée sur rayon de 50 cm autour de chaque cépée échantillon. Cette cépée fut ensuite des- un sinée pour montrer sa physionomie : chicots de la révolution précédente, position des boutons épicormiqucs. départs des racines maîtresses (cf. fig. I). L’injection fut ensuite réalisée avec une seringuc de 1 cm après , :; d’un forage de diamètre sur1 cm de profondeur, il environ 40 cm du de 1 de lit trou centre cm cépée. hG. 1 I>Iiy.!ioliolilif’ des cr·po.s-o!lrantillr«r.s. 11I/ de 1 ci 1 J. llIérolées he I tf;;;;/
La cépée est représentée par un cercle. A l’intérieur de ce cercle, des segments de rayons numérotes (ici de 1 il 5) montrent les racines-mères avec leur orientation (— si la si la racine a subi une injection). A l’extérieur du cercle, racine n’a pas subi d’injection, -- les segments de rayons indicés (ici de A il G) représentent les boutons avec leur orientation. Les dégâts subis par ces boutons sont symbolisés par de petits rectangles de largeur pro- portionnelle a la notation. 0: ___ 1 :- 2: m 3: . . : 4 The .clump i.r represenle by a circ Inside I circle, the nuntherer radius ,sc.!rrrent.s ! e, l hi&dquo; d (here frolll 1 to 5) show 1 111(iiii ruu irillr Ihâr urienlaliull (- if the 1’ ha.s no? un _ er d (, / S l 01 / ( 0;!B/f/p the circle, the Icttererl g fin injectiun, — il the rouf has I/1ll an /«11 < [’ I wirltlr of fie fs. he e er g 1lll arrur / une g . ’ ;;i.i;/< f y trrrrporlirrrrulto tlre ntark. ich h w i.r
ont été choisies au hasard, éloignées les unes des autres d’au moins Les cépées éviter les éventuelles interactions entre elles. Cinq traitements ont été rete- 6 m pour et chacun d’eux appliqué sur 3 cépécs : nus, rcmis par-dessus les racines latérales; été enlevé Le sol 1 puis a - les racines latérales ; Injection dans I! - toutes une seule des racines latérales: I- lnjection dans JJ IV - Injection dans 2 racines latérales contiguës ; V - Injection dans 2 racines latérales séparées par une troisième. semaine environ lieu le 14 avril 1982, après Toutes ces injections ont une eu le débourrement. L’observation des dégâts subis par la partie aérienne s’est faite par bouton épi- cormique (les dégâts se sont d’ailleurs montrés homogènes à l’intérieur du bouton). I!ous avons donc regroupé les brins d’un même bouton, et avons attribué une note pour les dégâts subis par le feuillage des brins d’un bouton de la façon suivante : .0 aucun dégât; = quelques feuilles se d sans être décolorées :lcs dégâts sont jugés t ll éforme 1 - . réversibles ; clécolorée :les irré- 2 = inoins de la moitié du jugés feuillage dégâts sont es( . versibles ; plus de lu moitié du clécolorée; 3 feuillage est . = feuilles clécolorées. toutes les 4 sont . = Les premiers dégâts (déformation de feuilles, torsion de pousses) sont apparus le 3 mai 1982, après un radoucissement climatique. Les observations suivantes ont eu lieu tous les 3 jours jusqu’au I juin. puis toutes les semaines pendant le mois de juin. L’évolution des dégâts s’est terminée fin juin. Les notations des dégâts ont été réalisées par le même observateur durant toute la durée de l’expérience. fonction dégâts qu’elles ont subis à visualiser les cépées avec les De façon en synthétiques (cf. fig. 2). nous avons réalisé des schémas des injections, Résultats 4. 4.1. enlève el remet acttlenzen le sol, sans iiijec-tioi les parties l u ors y L’orr , l subissent aucun dégât, ce qui implique que les dégâts observés dans aériennes ne les autres traitements sont imputables à l’action du phytocide. 4.2. Lorsque toutes les rucines subissent une injection (cf. fig. 3), les dégâts sont importants. On constate toutefois que certains boutons n’ont pas beaucoup réagi. très Lorsqu’une setrle racine subi! 4.3. injection (cf. fig. 4) : ttne Sur la cépée n&dquo; 7, 2 boutons (D et E) sur 6 n’ont subi aucun dégât. Ces 2 boutons sont situés l’un à côté de l’autre et sont isolés sur une racine. De même, A, placé près d’une racine, réagi. a peu
Sur la bouton n’a été touché. cépée 8, n&dquo; aucun Sur la n&dquo; 9, ce sont surtout les boutons E et F, situés près de la racine cépée été touchés. Le bouton B, situé n l’opposé, présente lui aussi quelques traitée qui ont dégâts.
Lor.sque racines conligllës slibissetit 4.4. iojection (cf. fig. 5) : e Ul/ n&dquo; 10, tous les boutons ont ressenti l’effet du traitement. Ce sont Sur la cépée B, les plus proches des racines traitées, qui ont subi le plus de dégâts. les boutons A et On remarque que les boutons C et D commencent à être attaqués il la fin des obser- vations. Sur la cépée n&dquo; 11, ce sont seulement les boutons C et D, situés à des proximité racines traitées qui ont été touchés, et de façon importante. Sur la 12, seul le bouton A. situé d’une racine subi de près injectée, cépée n&dquo; a dégâts. nets
2 troisième sitbisseiii 4.5. Lorsque ,réparée.s racines injectiort une une pctr (cf. fig, 6) : Sur la cépée n° 13, tous les boutons présentent des dégâts. La corrélation entre l’importance de ceux-ci et la position par rapport à la racine traitée n’est pas évi- dente. Sur la cépée n 14, les boutons situés près de la racine n° 3 ont nettement été ° touchés. En revanche,les boutons situés à proximité de la racine n&dquo; 1 ne présentent dégât. aucun Sur la cépée n° 15, on observe peu de corrélation géographique entre la position du bouton par rapport aux racines traitées et l’importance des dégâts qu’il subis. a
Discussion et conclusions 5. Les résultats de cette expérience montrent qu’une partie seulement du système racinaire peut être en relation avec tous les boutons (cépées 10-13-I Dans beaucoup . p de cas, on constate qu’il y a réaction partielle de la partie aérienne dans des zones bien définies (cépées It, 12, 14. 7, 9). Il existe donc souvent des relations vasculaires nettement privilégiées entre certaines racines et certains boutons. Le circuit de la sève Ic plus privilégié est souvent le circuit le plus court (dis- minimale entre racine et rcjet). Toutefois, une relation vasculaire privilégiée tance cnti-e une racine et une zone aérienne ne signifie pas liaison unique et bien fermée entre ces 2 pôles. D’autre part, la zone irriguée par une racine donnée n’est pas nécessairement d’un seul tenant. Quelquefois, par exemple, 2 boutons opposés subissent des dégâts à la suite de l’injection dans une racine, alors que les boutons situés entre eux ne ressentent rien. Il est donc difficile. voyant la position du bouton sur la cépéc, de déterminer il priur-i quelle partie du système racinaire va l’alimenter. séparer la surface de la cépée du bouleau. Ainsi pouvons pas, dans le nous ne cas indépendants. Nous constatons ici que les individus (rejets) issus d’une secteurs un taillis gardent des relations trophiqucs entre eux. L’individualisation trophi- coupe de que des brins de taillis se fait peu, contrairement au chêne-liège (Df: U. A 6Me R ’r S RO 1968). Nos résultats coïncident avec les conclusions tirées par RKeR, ’ enAC I . DERBOURG ( 1973) sur eucalyptus après la 4&dquo; exploitation et par L ( 19801 sur le IERE D ASSOU bananier. La technique présentée ici a nécessité une « notation » des dégâts qui ne peut se faire que sur une échelle peu étendue (compromis entre une échelle très précise dans laquelle la « notation » deviendrait tout a fait subjective et unc échelle trop peu précise, ne permettant que des conclusions grossières). Une manière de noter plus objectivc cut été par exemple de doser le produit a l’arrivée dans le bouton épicor- mique. Notons que la quantité de phytocide injectée induit la nuance des observa- tions. Même si la réaction d’un rejet n’est pas directement proportionnelle à la quan- tité de phythormone qu’il reçoit. l’observation de l’évolution des dégâts sur une assez grande période permet d’évaluer l’importance de la liaison vasculaire racine-rejet. de cette méthode permet une cxpérimentation il plus grande échelle La simplicité compte d’autres factcurs pouvant influer sur l’individualité des rejets et la prise en Citons notamment l’âge total de la souche, ainsi que le nombre de coupes qu’elle a subi. Rteonctctra ( 1973) a montré l’importance de ce phénomène sur eucalyptus. Après de nombreuses coupes, le réseau vasculaire devient probablement très complexe, ce qui pourrait expliquer les repousses différentes selon les cépées du même traitement dans notre cas.
Remerciements Cette étude s’est déroutée dans le cadre d’un stage de 3’ année de l’Ecole Nationale des Ingénicurs des Eaux et Forêts, avec la collaboration de M. P. CORDON. Nous tenons à remercier M. H. F pour ses conseils en matière de phytocidcs. HOT C RO Summary the cliatribartiorr of crude sap betwee you hirch Study of l1 l1 coppire shoots g with a I)li.i7t()citle hy arking /1l The distribution ol the rising sap from roots to sprouts has been studied by marking with a phytocide. On 15 stumps of a 3 years old birch coppice, injections of phytocide in the roots and observations of the subsequent damage on shoots showed that the stumps could not be separated in trophically independent sectors. lc: 7 avri 198 5. l puhlicatiol1 ccepté A pour Référcnces biblio);raphiqucs DESTREMEAU D.X., l J., 1968. Répartition de la sève entre les OUI?l_1 B iiR D ) ll rejets. . 1111 A Rech. For. Mnrnc, tome 11, rapport 1968-1969, 237-242. V.S., 1980. Anatomische Untersuchungen über das Vorkommen von Spross und - Wur- INK F zelanlagen im Stammbereich von Laub-und Nadclbaümen 1 Proventive Anlagen. Allg. - Forst - Id . Ztg., 151 (9). V.S., 1980. Anatomische Untersuchungen über das Vorkommen von Spross und - INK F Wtirzelanlagen im Stammbercich von Laub und - Nadelba!inicii 2 - Adventive Anlagen. Allg. For.st - u..l. Ztg., 151, 10, I81-194. ssouorear A., 1980. Comportement du bananier cultivar « Poyo » au second cycle. n L Fr 25, 2, 69-93. it.s, u PAGES L., 1982. Etude nuetlmrlologiqm de l’c:ffet du recépage .sur- le SYSthllC raci du aire ll bouleau (Beluta verrucosn et Belrrla p Rapport de stage de 3&dquo; année de ibesceiis), l l’E.N.I.T.E.F. - Document n&dquo; 82/39 de l’I.N.R.A., 1982, 105 p. Rt!nnexEU A., 1973. Les taillis d’eucalyptus au Maroc. Ann. Recfi. For. A4crruc, tome 13, 157-349.